Les chefs sont de plus en plus nombreux à mettre la main à la terre et à rechausser leurs bottes de jardinier. Des toits de Paris aux enclos urbains, en passant par les potagers champêtres, ces toques éthiques sont bien décidées à ouvrir le nouveau champ des possibles à une gastronomie durable.
Quand un architecte décide de nommer son agence ‘’Shanghai Hip-pop Architectural Decoration Design Co., Ltd.’, cela invite autant à la curiosité qu’à la circonspection.
Les millennials, nés durant les années 80 et 90, succèdent à la génération X en bouleversant les modèles traditionnels. Aujourd’hui ils ont grandi et les 18-34 ans représentent 21 % de la population française, soit 16 millions d’habitants. Un véritable enjeu pour le secteur de la food, puisqu’en 2020 les digital natives représentaient 50 % de la population active (Insee). Ils sont à la fois en quête de sens et pragmatiques, et l’alimentation représente pour eux un moyen d’affirmer une identité ou une appartenance.
Auteur de best-sellers culinaires, propriétaire de restaurants à Londres, créateur de recettes pour The Guardian, Yotam Ottolenghi est à l'origine du raz-de-marée de saveurs
Des surfaces de plus en plus importantes sont réservées aux jardins potagers, vergers etc. Ces initiatives sont salutaires et leur ampleur mérite parfois la dénomination agricole. Ce qui est gênant, c'est de parler d'une agriculture urbaine à part. D'une agriculture qui ne fait pas vraiment partie de l'agriculture et qui se pose des questions uniquement liées à son environnement urbain.